L’INDUSTRIE DE LA PÊCHE AU GABON

Gabon fish industry

Le Gabon s’appuie sur des technologies satellites de pointe pour se positionner comme un chef de file dans le domaine de la gestion durable des activités de pêche traditionnelle.

MODERNISATION DE LA PÊCHE CÔTIÈRE ET DE LA PÊCHE CONTINENTALE

Un programme national a été lancé à Libreville sur la base du système NEMO et développé par CLS. Dans le cadre de ce programme, des navires pratiquant la pêche artisanale ont été équipés de balises satellites. Celles-ci permettent de mieux contrôler les débarquements et les déclarations de captures ainsi que de renforcer la sécurité des pêcheurs. La technologie satellite garantit en outre la gestion durable de ressources clés pour l’ensemble de l’économie gabonaise.

MOBILISATION POUR L’AVENIR DE LA PÊCHE TRADITIONNELLE ET DES RESSOURCES MARITIMES

En équipant les flottes de pêche artisanale du système NEMO pour mieux les contrôler tout en leur donnant plus d’autonomie, le gouvernement gabonais a franchi une étape majeure dans la surveillance de ses zones protégées tout en renforçant la sécurité de ses pêcheurs. Le projet repose sur des balises satellites solides, résistantes à l’eau de mer, autonomes et faciles à utiliser, qui ont été distribuées à l’ensemble des bateaux de pêche traditionnelle du pays. 

Le Gabon est ainsi devenu un leader en matière de gestion durable de la pêche traditionnelle. L’objectif en équipant l’ensemble de la flotte artisanale de ces balises est d’assurer et de contrôler de manière stratégique l’avenir économique et la sécurité du pays. Ce programme a permis au Gabon de devenir l’un des principaux producteurs de produits de la pêche au monde. Les points forts du pays incluent :

  • Des zones protégées : des aires marines protégées couvrent un quart de la superficie de la zone économique exclusive du Gabon, créant ainsi le plus grand réseau d’aires marines protégées d’Afrique. Le repos biologique de ces aires est géré de manière stratégique pour garantir la protection, la durabilité et le renouvellement de l’héritage halieutique gabonais. 
  • Une connaissance approfondie de la pêche artisanale : il y a encore quelques années, les scientifiques chargés de superviser la gestion durable des stocks de poissons ne disposaient que de peu de données sur la pêche artisanale. Les informations collectées par le système NEMO constituent des données clés aidant les autorités dans leurs processus de prise de décisions. 
  • De meilleures conditions de travail et une sécurité renforcée pour les pêcheurs : les bateaux de pêche ont été équipés de transmetteurs reliés à un système d’appel à l’aide. Il permet aux pêcheurs d’envoyer un message à la terre ferme en cas d’endommagement de leur bateau ou d’accident. Il s’agit là d’une véritable bouée de sauvetage pour une communauté qui passe souvent plusieurs jours en mer sans autre moyen de communiquer avec la terre ferme.

POSSIBILITÉS D’INVESTISSEMENT DANS L’INDUSTRIE GABONAISE DE LA PÊCHE

Bien que l’industrie gabonaise de la pêche ait connu d’importantes améliorations, son potentiel reste largement inexploité. Tandis que la pêche traditionnelle représente les deux tiers de la prise totale de poissons dans le pays, les eaux au large de la côte gabonaise abritent une grande variété de poissons. 

On estime qu’elles pourraient permettre de pêcher chaque année 15 000 tonnes de thons et 12 000 tonnes de sardines. La flotte de pêche gabonaise était auparavant basée à Libreville, mais de nouveaux ports de pêche attirent aujourd’hui différentes flottes industrielles. 

Des projets gouvernementaux de construction d’une conserverie, d’usines de production de farine de poissons et d’installations de stockage réfrigérées sont en cours, et la prise totale de poissons dans le pays atteint 47 470 tonnes, dont 80 % en provenance de l’océan Atlantique. Conformément aux traités internationaux et à la législation gabonaise, le pays dispose d’une zone économique exclusive qui s’étend jusqu’à 320 kilomètres au large de ses côtes et dans laquelle aucune entreprise de pêche étrangère ne peut pêcher sans l’accord du gouvernement.  Le Gabon interdit ainsi aux chalutiers étrangers (principalement français et espagnols) et aux patrouilleurs de pêcher illégalement le thon dans les eaux gabonaises.

Comment ARISE IIP soutient le secteur de la pêche et de la pisciculture au Gabon

Les résultats de nombreux projets ont permis d’assoir la crédibilité scientifique de la biodiversité marine gabonaise et de la faire reconnaître aussi bien à l’échelle nationale qu’à l’échelle mondiale. Le pays est devenu un champion régional de la préservation des ressources marines, un exploit dont le gouvernement est particulièrement fier, car de nombreux pays d’Afrique ne protègent même pas 10 % de leurs eaux. 

Seul le Gabon a réussi à dépasser les engagements internationaux en matière de conservation marine, ce qui lui permet aujourd’hui d’attirer des investisseurs du monde entier. Étant donné le potentiel inexploité de l’industrie gabonaise de la pêche et la diversification croissante de l’économie du pays aussi bien sur terre qu’en mer, le pays est susceptible de devenir à l’avenir l’un des plus grands producteurs de produits de la pêche.  ARISE IIP est déterminée à soutenir la croissance et à améliorer la rentabilité économique du pays, notamment pour ses investisseurs, ainsi qu’à aider les Gabonais et les Gabonaises à faire prospérer l’industrie de la pêche. Si vous envisagez d’investir dans l’industrie gabonaise de la pêche, nous serions ravis de vous aider.