Le plan de réformes du président pour l’émergence du Gabon se concentre sur la construction d’infrastructures, le développement durable ainsi que sur la croissance des ressources et des secteurs industriels du pays. L’objectif est de diversifier une économie qui était jusque-là très dépendante de l’industrie pétrolière pour la croissance de ses revenus.
Le Gabon est situé en Afrique, sur la côte du Golfe de Guinée, et compte environ 2,2 millions d’habitants. Le 17 février 2021, la Première ministre du Gabon a signé un décret prévoyant la création de 20 groupes de travail pour mettre en œuvre les réformes prioritaires de son plan d’accélération de la transformation (PAT, 2021-2023).
Dans le cadre de ce plan, le ministère de la promotion des investissements a lancé son propre groupe de travail, dont l’objectif est de renforcer la compétitivité du cadre réglementaire et fiscal. Ce groupe de travail soutiendra le développement de différents secteurs privés et de différentes filières d’exportations en prenant notamment les mesures suivantes :
- organisation de nouvelles réunions des différents services du Haut conseil pour l’investissement (HCI) :
- renforcement de l’attractivité et de la compétitivité du cadre réglementaire pour les secteurs prioritaires ;
- examen du système parafiscal ;
- numérisation des procédures administratives liées aux investissements ;
- diffusion des processus de validation des projets d’investissement ;
- création de programmes de soutien aux PME et PMI ;
- facilitation de l’accès aux zones économiques.
Les principales industries du Gabon incluent notamment le pétrole, l’extraction minière et le bois. Le Gabon est le cinquième producteur de pétrole en Afrique et a connu la croissance économique la plus forte du continent ces dernières décennies, stimulée par sa production de pétrole et de manganèse. Depuis cinq ans, le secteur pétrolier représente 80 % des exportations, 45 % du PIB et 60 % des recettes fiscales du pays.
Les réserves de pétrole étant en train de diminuer, le gouvernement a élaboré des plans pour diversifier l’économie gabonaise. Après tout, 80 % de la population gabonaise vit dans des villes, dont 59 % dans la capitale, Libreville. De ce fait, les autres régions du pays sont faiblement peuplées, et de nombreux endroits sont encore fortement boisés.
UNE INDUSTRIE DIVERSIFIÉE POUR INVESTIR DANS LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU GABON
L’économie gabonaise est très dépendante des ressources naturelles du pays, et ses secteurs majeurs incluent l’agriculture, la sylviculture, la production de pétrole, le tourisme et l’extraction minière. Étudions de plus près les principaux secteurs industriels du Gabon.
Industrie forestière
Environ 77 % de la superficie totale du Gabon est couverte d’une dense forêt. L’industrie forestière fournit de nombreux produits de base, de la nourriture et des abris aux Gabonais et Gabonaises. Les forêts gabonaises abritent plus de 400 espèces de plantes, dont 100 qui ont des applications industrielles.
La sylviculture a joué un rôle important dans le pays jusqu’en 1968, lorsque le pétrole a aidé le Gabon à augmenter ses recettes en devises. Le pays est le premier exportateur de bois de la région, et le volume de ses ventes de bois représente environ 20 % des exportations mondiales de bois brut. L’industrie forestière est le deuxième contributeur aux recettes d’exportation du pays après le pétrole. Le Gabon produit des bois durs connus dans le monde entier comme l’acajou, l’ébène, le kevazingo, le dibétou, le movingui et le zingana.
Le gouvernement gabonais promeut aussi la reforestation et pratique l’éclaircie furetée, ce qui a par exemple sauvé l’espèce okoumé de la surexploitation. Environ 50 entreprises exploitent des forêts au Gabon, et le gouvernement a accordé des concessions d’exploitation forestière sur une superficie totale d’environ 19 000 mètres carrés. En savoir plus.
Secteur agricole
Le Gabon a obtenu son indépendance en 1960, et le secteur agricole est un des principaux contributeurs au PIB du pays, derrière l’industrie pétrolière, qui joue aussi un rôle important dans l’économie gabonaise. On estime que 1,9 % de la superficie du Gabon est cultivée, et l’agriculture représente 8 % du PIB total du pays.
Le gouvernement du Gabon soutient les efforts visant à diversifier et à augmenter la production agricole et a créé différentes exploitations de démonstration. De nombreuses coopératives et sites expérimentaux ont ainsi vu le jour pour soutenir les petits agriculteurs. Le Gabon produit d’importantes quantités d’huile de palme, et le pays compte aujourd’hui près de 7 500 hectares de plantations de palmiers à huile, principalement dans des régions telles que celle de Lambaréné.
La production gabonaise d’huile de palme atteint aujourd’hui 100 000 tonnes, contre 6 430 tonnes en 2004. Le pays produit également du caoutchouc sur environ 4 300 hectares pour une production actuelle de 15 859 tonnes par an. Par ailleurs, l’élevage est limité au Gabon en raison des infestations de mouches tsé-tsé. Toutefois, des vaches résistantes aux mouches tsé-tsé ont été récemment importées du Sénégal dans le cadre d’un projet d’élevage.
Industrie de la pêche
Les méthodes de pêche traditionnelles génèrent environ deux tiers de la prise totale de poissons au Gabon. Bien que l’industrie de la pêche ait récemment connu quelques améliorations, elle reste relativement sous-développée. Les eaux de la côte gabonaise sont riches en poissons : on estime qu’elles pourraient permettre de pêcher chaque année près de 15 000 tonnes de thons et plus de 12 000 tonnes de sardines.
Les flottes de pêche étaient traditionnellement situées à Libreville, mais de nombreux ports ont depuis été construits, notamment à Port-Gentil, qui est le principal lieu d’activité des flottes industrielles au Gabon. Le gouvernement a prévu la construction d’une usine de farine de poisson, d’installations de stockage réfrigérées et d’une conserverie. En 2003, le Gabon a enregistré la pêche de 44 855 tonnes de poissons au total, dont 80 % provenaient de l’océan Atlantique.
Le pays dispose d’une zone économique exclusive qui s’étend jusqu’à environ 320 kilomètres au large de ses côtes et dans laquelle aucune entité étrangère n’est autorisée à pêcher sans l’accord du gouvernement. En savoir plus.
Industrie minière
Le Gabon dispose de vastes ressources minières qui en faisaient autrefois la colonie française la plus riche d’Afrique. En plus du pétrole, qui représente environ 80 % de ses exportations, le Gabon est le 4e producteur mondial de minerais et possède les plus grandes réserves de manganèse du monde.
Celles-ci renferment plus de 250 millions de tonnes de manganèse et leur teneur en métaux est située entre 48 % et 52 %. La mine de Moanda, près de Franceville, produit près de 2,5 millions de tonnes de manganèse par an et devrait continuer à en produire pendant les 100 prochaines années. Les autres minerais présents au Gabon incluent notamment les diamants, le zinc, le plomb, le minerai de fer, l’uranium, le phosphate, le niobium, et la potasse. Le pays produit également du marbre.
Certains de ces minerais très recherchés font l’objet d’une exploitation commerciale et ont entraîné une hausse des recettes tirées des entreprises étrangères qui s’occupent de leur extraction.
OPPORTUNITÉS D’INVESTISSEMENT POUR LES INVESTISSEURS ÉTRANGERS
ARISE IIP est présente au Gabon grâce à la zone économique spéciale de Nkok (GSEZ) et s’est engagée à contribuer au développement d’économies fortement compétitives et de communautés plus équitables pour l’avenir. Ensemble, nous pouvons aider l’Afrique à atteindre une meilleure équité des salaires ainsi qu’une croissance durable.
Vous envisagez d’investir dans les principaux secteurs industriels du Gabon ? Nous serions ravis de vous accompagner dans vos projets d’investissement !